(issu de la déclaration finale)
• Combler le fossé entre les lois, les politiques et les engagements nationaux et la mise en œuvre et l'application au niveau local.
• S'assurer que les droits et les intérêts des communautés locales, en particulier des femmes, des jeunes et des pasteurs, sont garantis dans les discussions politiques relatives à la gouvernance et à l'utilisation de la terre et de l'eau, ainsi que d'autres ressources naturelles.
• S'engager avec les communautés locales avant que les décisions en matière d'utilisation des terres ne soient prises, notamment en ce qui concerne les investissements à grande échelle tels que les projets miniers, agricoles et de restauration.
• Promouvoir l'agroécologie et les initiatives menées par les communautés dans le dialogue avec les décideurs, les donateurs, les organisations de la société civile et autres.
• Soutenir et faciliter la participation de la société civile, et en particulier des groupes de femmes, tout au long du processus de prise de décisions concernant l’objectif de neutralité de dégradation des terres et les plans nationaux contre la sécheresse est essentiel pour garantir la durabilité.
• S'assurer que les financements sont accessibles et appropriés pour les organisations de la société civile soutenant les communautés, en particulier les femmes, les jeunes et les pasteurs, dans la réalisation de la neutralité et / ou le suivi de la mise en œuvre des projets de neutralité.
• Assurer des actions conjointes entre la Grande Muraille Verte et les OSCs en vue de la création d’emplois verts dans le domaine de la chaîne des valeurs agro-sylvo pastorales
• Améliorer la communication et les engagements entre les structures nationales de la GMV et les OSCs : la communication doit être structurée, simple et fréquente
• Engager avec les décideurs politiques qui travaillent sur le GMV au niveau local, national, régional et de l’Union Africaine et appelons cette dernière à renforcer significativement son leadership politique
• Reconnaître l’intégrité territoriale des pasteurs, leurs droits et devoirs, leur inestimable expertise et empêcher la fragmentation de leurs territoires dans le cadre de la reconnaissance de l’ICCA « Zones et territoires préservées pour la communauté indigène » et s’engager activement à leurs côtés pour une gouvernance inclusive et durable de l’utilisation des parcours
• Développer et mobiliser les ressources nécessaires au travers d’alliances multi-acteurs pour la restauration de parcours basé sur les systèmes de gestion coutumière des pasteurs, qui reconnaît le pouvoir des savoirs traditionnels des pasteurs ainsi que leurs pratiques, et soutenir des services mobiles de santé, d’éducation et de soins vétérinaires adéquats.
• Mobiliser le grand public, les communautés, les pouvoirs publics et les ONG pour apporter un soutien actif à la mise en œuvre de l’année internationale des pasteurs et des parcours.
• Pratiquer une gouvernance foncière responsable en prenant en compte les contextes locaux, impliquant les communautés locales, en développant des systèmes pour la médiation et la résolution des conflits sur les ressources naturelles, basés sur les mécanismes traditionnels et en s’appuyant sur les Directives volontaires sur les régimes fonciers de la FAO
• Présenter les initiatives portées par les communautés à la base sur l’usage durable et la restauration des terres comme contribution à la neutralité en matière de dégradation des terres auprès des autorités locales et des décideurs nationaux
• Mobiliser à la fois les ressources financières privées et publiques à grande échelle pour des activités de renforcement des communautés et la mise à l’échelle, ainsi que pour la réplication des initiatives portées par les communautés à la base et les OSC
• Prioriser l’eau dans les agendas des politiques publiques et s’assurer que les ressources en eau sont reconnues comme un bien public social et économique important
• Reconnaître les savoirs faires, les pratiques et les connaissances des communautés locales, et en particulier les femmes, les pasteurs et les oasiens, sur l’eau
• Améliorer la diffusion et le développement des savoirs, des données et des informations parmi les communautés, les décideurs, les scientifiques et dans les cursus d’éducation.