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Gérer durablement les terres au Sahel

Pourquoi le Sahel spécifiquement ?

Les terres déjà très arides du Sahel sont particulièrement touchées par le changement climatique.

L’intervention du CARI au Sahel s’inscrit dans une volonté d’améliorer la situation des populations rurales qui sont confrontées à la dégradation des ressources naturelles et notamment des terres. 

Par l’aridité de son climat, le Sahel est une zone dont les équilibres écosystémiques sont particulièrement fragiles. Ces équilibres sont menacés par les besoins croissants de la population, mais aussi par les changements climatiques.

De nombreux acteurs (associations, ONG, scientifiques, institutions) interviennent en faveur de la gestion durable des terres au Sahel, mais de manière peu concerté. Le CARI améliore la structuration du milieu associatif autour de la thématique de la lutte contre la désertification. 

Il accompagne la construction d’un plaidoyer national et international de la société civile sur les questions de lutte contre la désertification, pour que les terres soient prises en compte comme élément central des enjeux de développement durable.

Le CARI accompagne aussi les acteurs de la lutte contre la désertification au Sahel afin d’améliorer leur pratiques et leur capacités d’intervention en synergie.

Le CARI développe aussi des collaborations bilatérales avec ses partenaires des pays du Sahel.

Le cadre d'intervention

Le CARI s’est investi très tôt dans la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, issue du Sommet de la Terre de Rio (1992). Elle est le cadre international de réflexion, de négociations et de prise de décision pour lutter contre la dégradation des terres dans les zones arides et contre les effets des sécheresses.

Pratiquement tous les pays de la planète sont signataire de cette Convention, dont les décisions ne sont pas contraignantes. Ces pays ou “Parties” se réunissent tous les deux ans, lors de Conférences des Parties ou COP, pour fixer les orientations leur permettant de lutter contre la désertification et les effets des sécheresses.

Le CARI a contribué à améliorer la présence et la reconnaissance de la société civile au sein de ce cadre décisionnel, notamment en initiant plusieurs réseaux de société civile au niveau national, régional (Sahel) et international. 

Le plaidoyer porté par le CARI et les réseaux au sein de cette Convention, a résulté à la mise en place d’un panel élu chaque deux ans pour représenter les organisations de la société civile accréditées au sein de la Convention, et plus récemment, à l’intégration de la sécurisation foncière à l’agenda de la Conférence des Parties de la Convention (lors de la COP14 en 2019).

Le ReSaD

Le Réseau Sahel Désertification (ReSaD) est né en 2010 d'un partenariat entre le CARI, des organisations françaises regroupées au sein du Groupe de Travail Désertification (GTD) et des plateformes d’ONG sahéliennes du Niger, Mali et Burkina Faso. Coordinateur de ce réseau, le CARI s’investit au Sahel qu'il considère comme une zone prioritaire. Les sols se dégradent toujours plus massivement sous l’effet du climat dans cette zone fragile.

L’Initiative pour une Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel

La grande muraille verte est un cadre politique et stratégique panafricain, adopté par les chefs d’états et de gouvernement de la communauté sahélo-saharienne en 2005, pour améliorer les conditions de vie des populations locales à long terme, en leur permettant de vivre sur leurs terres, du fruit de leur labeur grâce à la gestion durable des terres, tout en augmentant leurs revenus et en assurant leur sécurité alimentaire.

Le CARI et le ReSaD reconnaissent en cette initiative un cadre pertinent pour lutter contre la désertification, les effets des changements climatiques et la perte de biodiversité. Ils contribuent à la mise en œuvre de la grande muraille verte à travers le renforcement et l’accompagnement des acteurs, en particuliers des collectivités locales. Il a ainsi contribué à la mise en œuvre des projets FLEUVE (2015-2018, UE, MM) et Réduire les écarts dans la GMV (2017-2019, UICN, FEM).

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