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Aujourd’hui encore, la désertification, la dégradation des terres et les changements climatiques constituent l’une des plus importantes menaces pour les pays du Sahel. Alors pour assurer la survie de leur économie et la cohésion sociale, 11 chefs d’Etats ont adopté le projet panafricain de la Grande Muraille Verte, au Sommet de l’Union africaine en 2007. Un projet dont la folle ambition est de transformer, de Dakar à Djibouti, une bande de terres arides de 7 600 km de long sur 15 km de large en rideau végétal. Mais, la Grande Muraille Verte n’est pas uniquement un projet de reforestation, « c’est un projet global de développement ».
Il ne s’agit pas uniquement de lutter contre l’avancée du désert, mais également d’avoir une gestion durable des terres, de renforcer la protection des ressources naturelles, et d’assurer le développement socio-économique des Communautés. Et alors que Dakar accueillait, cette semaine, la première Conférence de la Grande Muraille Verte, nous avons voulu faire le point sur l’avancée du projet. Car entre les pays moteurs comme le Sénégal et le Burkina Faso et les pays jugés instables en termes de risques sécuritaires et terroristes, il y a une différence de taille.
Invités :
– Robin Duponnois, microbiologiste, directeur de Recherche à l’IRD, directeur du Laboratoire des Symbioses Tropicales & Méditerranéennes, et membre du Comité Scientifique Français de la Désertification (CSFD).
– Adeline Derkimba, chargée de programme désertification au CARI (Centre d’Actions et de Réalisations Internationales), animatrice du Groupe de Travail Désertification (une plateforme française d’acteurs impliqués dans la lutte contre la désertification), et coordinatrice du ReSaD (Réseau Sahel Désertification un réseau de 4 plateformes d’ONG au Mali, Niger, Burkina Faso et France)
– Adama Doulkom, point focal de la Grande Muraille Verte au Burkina Faso
– Patrice Burger, directeur du CARI (Centre d’action et de réalisation internationale) et représentant des ONG au sein de la Convention de la lutte contre la désertification de l’ONU.