L’Initiative Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel, adoptée par l’Union Africaine en 2007 est une solution proposée par les Etats aux enjeux environnementaux et climatiques. De sa création à la première conférence de la GMV tenue à Dakar en 2016, cette note retrace le chemin parcouru par l’initiative dans sa déclinaison au Niger.
La GMV au Niger, de quoi parle-t-on aujourd’hui ?
Au Niger, la Grande Muraille Verte vise, à l’horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice et inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d’adaptation au changement climatique d’appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastorale. La finalité étant de reverdir le Niger et de contribuer à une sécurité alimentaire durable des populations et du cheptel.
L’initiative couvre une superficie de plus de 47 millions d’hectares, comprise entre les isohyètes 100 mm au Nord et 500 mm au Sud, soit environ un tiers du territoire nigérien. Sont concernées 228 communes des régions de Diffa, Zinder, Maradi, Tahoua, Agadez, Dosso, Tillabéry et Niamey. Du Nord au Sud, elle englobe sur le plan climatique, trois des quatre zones climatiques du pays (saharienne, sahélo-saharienne, et sahélienne).