Le pastoralisme, constitue l’un des principaux modes d’exploitation des ressources naturelles dans les zones arides et une activité socioculturelle et socio-économique importante, particulièrement au Sahel. Malheureusement, les systèmes de gouvernance intra et inter-pays ne prévoient pas assez de dispositions réglementaires et effectives qui prennent en compte cette mobilité de plus en plus fréquente, précoce et transfrontalière en raison des changements climatiques. La mobilité transfrontalière, souvent considérée comme génératrice de conflits et destructrice de son environnement, tend au contraire à être de plus en plus limitée et entravée. Ce système de production représente pourtant une opportunité à la fois d’intégration panafricaine, un levier économique important, et un mode de gestion durable des terres qui peut légitimement s’inscrire dans les projets de la Grande Muraille Verte.