Les oasis mauritaniennes sont parmi les plus anciennes dans la sous-région. Toutefois, les différentes séries de sécheresse qui se sont abattues sur ce pays depuis les années soixante-dix ont entraîné une sévère détérioration des conditions de vie des populations sédentaires et nomades est désormais observée.
Le constat est alarmant
L’ensemble de ces facteurs a comme conséquence finale l’épuisement des nappes phréatiques, et le déséquilibre des conditions initiales de l’oasis mauritanien menaçant de leur disparition.
Des projets et programmes oasiens ont vu le jour en Mauritanie, mais faute d’un programme national structurel fort, la protection et la gestion durable des oasis est loin d’être assurées ! De fait, les obstacles sont encore nombreux : acteurs insuffisamment coordonnés en leur sein et entre eux (administration, bailleurs, organisations de la société civile), ressources limitées et surtout un manque de priorisation politique. Il est temps que l’Etat agisse plus durablement !
Tous les acteurs doivent aujourd’hui se coordonner pour créer un espace d’échange et de décision concrètes, efficaces, et adapté aux spécificités oasiennes. Cela ne peut se faire sans un appui fort du gouvernement mauritanien. Le premier pas indispensable du gouvernement est l’approbation des décrets d’application et de la loi concernant la reconnaissance des oasis par le parlement.