A Nouakchott, en Mauritanie, se tient aujourd’hui le 3e sommet des chefs d’Etat sur la Grande Muraille verte. Un sommet auquel participent les présidents du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Soudan en présence de leur homologue mauritanien. Une réunion qui abordera notamment l’idée d’une «ceinture verte» d’ouest en est pour freiner la désertification en Afrique. Une idée apaprue il y a 8 ans. Il s’agissait, pour les décideurs de la communauté sahélo-sahaNCne, de faire face aux multiples défis environnementaux auxquels les pays de la zone étaient confrontés. Cette bande forestière doit traverser le continent sur plus de 7 000 kms, du Sénégal jusqu’à l’Ethiopie. Un projet ambitieux qui a du mal à se mettre en place sur le terrain. Patrice Burger, directeur du CARI et représentant des ONG au sein de la Convention de la lutte contre la désertification de l’ONU, répond aux questions de Laetitia Bezain.