Depuis une dizaine d’années, les agriculteurs membres de trois unions de producteurs de niébé (environ 1 700 agriculteurs) au nord du Burkina Faso (province du Sanmatenga) ont, avec le soutien des associations françaises Fert et Accir, testé et mis en oeuvre un ensemble de pratiques agricoles1 dans l’objectif de restaurer la fertilité des sols, de contourner le problème d’accès aux intrants, d’améliorer les rendements, et de réduire la vulnérabilité de leurs exploitations face aux variations climatiques.