Retour sur l’atelier national au Burkina Faso dans le cadre du projet AVACLIM

Retour sur l’atelier national au Burkina Faso dans le cadre du projet AVACLIM

A Ouagadougou au Burkina Faso, l’atelier national a accueilli en présentiel 41 acteurs de l’agroécologie autour du projet Avaclim. Du 25 au 27 novembre, le partenaire de mise en œuvre Association pour la Recherche et la Formation en Agroécologie (ARFA) a animé des groupes de travail et des sessions en plénières de partage d’expériences au centre Notre Dame de Lorette. 

Suite au discours d’introduction du président du conseil d’administration d’ARFA M.  Mathieu Savadogo, les objectifs de l’atelier ont été présentés aux participants constitués de producteurs, des partenaires scientifiques associés, des structures d’accompagnements ou des représentants des partenaires de mise en œuvre. A l’instar des ateliers nationaux dans les autres pays d’Avaclim, ces objectifs sont l’acquisition d’une meilleure compréhension du projet, le partage de connaissances et d’expériences sur les initiatives agroécologiques et l’analyse des besoins communs en matière de recherche, de plaidoyer et de communication. 

Parmi les initiatives, il y a celle d’ARFA nommée « maraîchage écologique”. L’association intervient au nord du pays, région fortement touchée par la sécheresse. Afin de pallier au déficit de production des campagnes agricoles pluviales, ARFA apporte son soutien au renforcement de la production maraîchère de contre saison. Une maîtrise totale de l’eau étant une condition sine qua non des cultures de contre saison, ARFA travaille à l’amélioration de la gestion de cette ressource par la mise en place de paysans formateurs assurant, avec l’appui de la recherche-action, la diffusion de techniques éprouvées dans ces domaines (techniques d’arrosage économes en eau, amendements et fertilisants organiques et réalisation de forage).  

Les participants ont réfléchi à des pistes d’amélioration de l’environnement politique en faveur de l’agroécologie par un recensement des acteurs gouvernementaux, des institutions concernées, des canaux de communication et des processus de création ou d’amélioration du cadre politique agricole. Ainsi, ils ont identifié l’intérêt de plaider pour que l’agroécologie occupe une part plus importante de la stratégie national REDD+ ou encore l’opportunité de sensibiliser sur ces questions lors des Journées Nationales du Paysan (JNP).  

Les réflexions ont également porté sur les choix des indicateurs d’évaluation des initiatives, ainsi que sur les freins à la mise à l’échelle plus large et systématique de l’agroécologie. Il était avant tout question de besoins de communication, de sensibilisation et de vulgarisation de pratiques ayant fait leurs preuves, mais aussi de développement de marché des produits éco-biologiques et de promotion de l’entreprenariat des jeunes en faveur de l’agroécologie. 

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