Retour sur l’atelier national AVACLIM en Afrique du Sud

banniere de l'article retour sur les ateliers en afrique du sud dans la cadre du projet avaclim

Retour sur l’atelier national AVACLIM en Afrique du Sud

Du 27 au 29 novembre 2020, à l’occasion de l’atelier national d’Afrique du Sud organisé et animé par le partenaire du projet Avaclim Environmental Monitoring Group (EMG), 20 participants se sont réunis dans le Centre de Conférence de Goedgedacht situé à l’ouest de Cape Town. 

Cet événement qui a lieu dans tous les pays partenaires du projet, a pour vocation de rassembler les membres de la communauté de pratique de l’agroécologie en vue de partager les connaissances de chacun, de réfléchir à des moyens de renforcer et maintenir les échanges sur le long terme, tout en abordant l’état des politiques agricoles et alimentaires et les moyens pour la mise à l’échelle de l’agroécologie.  

En raison de la pandémie de Covid-19, l’atelier s’est déroulé en distanciel pour les sessions plénières et en présentiel dans la grange spacieuse de la propriété Goedgedacht, respectant ainsi les règles de distanciation sociales. Il a regroupé des représentants des initiatives recensées en Afrique du Sud, ainsi que le chercheur partenaire, Mr. Raymond Auerbach et les membres du partenaire de mise en œuvre (EMG). 

Après une promenade dans les vergers d’oliviers de la propriété Goedgedacht et une présentation de l’historique du lieu, le professeur Raymond Auerbach a discuté avec les participants des indicateurs d’évaluation des bénéfices socio-économiques et environnementaux de l’agroécologie résultant de l’identification des besoins communs des acteurs de base concernés. Cette étape est cruciale, car elle vient enrichir la démarche d’évaluation des performances des initiatives en cours d’élaboration destiné à prouver l’efficacité de l’agroécologie auprès des acteurs gouvernementaux. 

Les participants ont souligné certains critères de réussite des initiatives présentées. Par exemple, l’initiative Goedverwacht est portée par un collectif de 16 fermiers (dont 12 femmes) qui pratiquent des méthodes d’agriculture traditionnelles et agroécologiques. La communauté possède un commerce collectif qui assure la vente de leurs productions très diversifiées et s’active également dans l’agritourisme. Le niveau de vie des membres s’est significativement amélioré, les familles étant capables d’assurer les frais universitaires des enfants ou encore de participer à la rénovation des routes. Cela dit, les petits agriculteurs demeurent toujours dans l’incapacité de contracter des prêts pour des projets à long terme puisque ces terres appartiennent à l’église Morave qui réclame, par ailleurs, une partie des revenus générés par le collectif sous forme d’impôts. 

La représentation importante des femmes à l’atelier national (50 %) reflète leur implication dans les projets de développement durable en Afrique du Sud. L’initiative Phakamani Siyephambili met en évidence leur impact dans la création d’une économie locale et dans leurs actions de formation et de sensibilisation des résidents des communes, des petits agriculteurs et des enfants aux méthodes de conservation de l’eau, de restauration des sols, de production de semences et autre pratiques agricoles durables. 

Partager l'article

Restez informés et découvrez toutes nos actualités

Plus de lecture

Articles similaires

4 décembre 2024

Présents à Riyad, le CARI et le Groupe de Travail Désertification (GTD), plate-forme multi-acteurs des organisations de la...

29 novembre 2024

Le CARI sera présent à la 16ème Conférence des Parties de la Conventions des Nations Unies sur la...