La société civile a été définie dans (‘Agenda 21 et les principes de Rio et comprend neufs groupes dits «groupes majeurs»: les ONG, les autorités locales, les salaries et syndicats, les entreprises et industries, les communautés scientifiques et techniques, les paysans, les femmes, les enfants et les jeunes et les peuples indigènes. Concernant la CNULCD, la participation de la société civile a sa mise en œuvre s’est faite principalement par une forte mobilisation des ONG de développement africaines et des ONG d’environnement européennes. La société civile a un rôle d’observateur dans les processus de négociation avec comme enjeu de porter la voix des populations touchées par la désertification et d’appuyer les décideurs dans leurs prises de décisions grâce a leur expertise acquise sur le terrain.
Plaidoyer
Une place consacrée dans la CNULCD
De nombreuses références a la société civile font partie du texte fondateur de la CNULCD (au total 22) et donnent a cet instrument une dimension participative significative. Tout d’abord, la societe civile doit participer aux actions de la Convention par la mise en place de partenariats, en sensibilisant les populations a la desertification et en mobilisant des fonds afin de faciliter la mise en oeuvre de la Convention. Puis, dans le cadre des programmes d’action, la societe civile doit participer dans leur elaboration, suivi, mise en oeuvre et coordination. Elle doit aussi mettre a profit son savoir-faire et son expertise et proteger, utiliser et valoriser les connaissances et technologies traditionnelles au sein de la cooperation scientifique et technique.