L’IGMVSS est une initiative panafricaine qui vise à lutter contre la désertification en restaurant des terres par la mise en place d’une mosaïque de projets de Gestion Durable des Terres dans les vingt pays partenaires de cette initiative (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Tchad, Djibouti, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Gambie, Ghana, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Somalie, Soudan et Tunisie). Cette initiative est issue d’une idée apparue dès 2005 lors de la 7e Conférence des Leaders, Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté sahélo-saharienne. Elle a ensuite été adoptée en 2007 par l’Union Africaine. Elle s’insère parfaitement dans l’actuel agenda international: elle contribue aux objectifs de l’agenda 2063, plus spécifiquement à la première aspiration de cet agenda et à ceux du développement durable et en particulier à l’objectif 15.3 de NDT. De plus, elle illustre les synergies entre les conventions de Rio en étant un outil de lutte contre la désertification, de promotion de la diversité biologique et d’atténuation, d’adaptation et de renforcement de la résilience au changement climatique car des sols et des arbres restaurés pourront stocker du carbone.
Mise en œuvre
L’IGMVSS doit permettre d’accroître la résilience des populations et des espaces sahéliens aux changements climatiques. Plus spécifiquement, cette initiative doit permettre d’améliorer les conditions de vie des populations sahéliennes, les conditions des écosystèmes des zones sèches africaines et de mobiliser des ressources afin de mettre en œuvre cette GMV. Elle est basée sur le partage d’expériences et de bonnes pratiques, la coordination des différentes interventions, une approche transversale pour consolider les liens entre les nombreuses dimensions environnementales, la participation essentielle des communautés locales, la prise en compte des problématiques de genre et de génération (inclusion des femmes et des jeunes) et la collaboration entre les différentes parties prenantes.
