Cette note d’actualité sur les oasis en Algérie présente la situation des oasis, l’enjeux du développement du patrimoine oasien de l’Algérie. Découvrez les perspectives et les solutions mises en place face au climat et au changement climatique.
Le Sahara Algérien représente près de 85 % du pays. La population du grand sud avoisine les 3 694 5561 habitants soit 10.60% de la population totale. C’est dans ce vaste territoire saharien que le génie humain a mis en place un système d’exploitation du milieu afin de faire face à leurs besoins quotidiens, pour l’établissement et la stabilité des populations. Ceci a donné naissance à des lieux de vie « les Oasis » dans un milieu naturellement hostile à une sédentarisation humaine. Il s’agit d’un système séculaire qui repose sur une gestion rationnelle des ressources hydriques et foncières auxquelles est associé un matériel biologique performant « le palmier dattier ». Dans ces conditions particulièrement rudes, l’ « effet Oasis » a créé un microclimat favorable aux espèces arborescentes et herbacées plus délicates, à l’introduction de l’élevage et à l’établissement humain.
Les oasis algériennes sont localisées dans 14 wilayas allant du nord du Sahara jusqu’à l’extrême sud : Khenchela, M’sila (Bousaada), Batna (E’Mdoukal), Biskra, El Oued, Tébessa, Ouargla, Laghouat, Ghardaïa, Naâma, Béchar, Adrar, Illizi, et Tamanrasset. C’est le palmier dattier qui domine les surfaces agricoles oasiennes avec une diversité de 950 cultivars. Les wilayas possédant le plus grand nombre de pieds de palmier dattier sont dans l’ordre : Biskra, Adrar, El Oued, Ouargla, Béchar, Ghardaïa et Tamanrasset pour un total de 15.860.000 de pieds de palmiers soit 93.27% des palmiers au niveau national. Ces régions assurent naturellement la grande majorité de la production de dattes du pays.