La Grande Muraille Verte, du fait de son ampleur régionale et de son approche holistique des enjeux de développement, est une initiative panafricaine innovante. Elle attire l’attention d’autres pays qui souhaitent rejoindre la dynamique. Pour qu’elle soit un succès en 2030, elle doit être l’affaire de tous, et il est nécessaire de décloisonner sa mise en œuvre.
Messages à l’intention des décideurs nationaux des 11 pays membres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte et de leurs partenaires techniques et financiers.
Au Sahel, l’intensification des pratiques agricoles et d’élevage, la concurrence pour l’accès aux terres, aux pâturages et aux forêts, mettent en péril les écosystèmes fragiles et vulnérables. Les causes climatiques renforcent ces causes anthropiques, et si les sécheresses sont un phénomène courant au
Sahel, elles ont augmenté en intensité et en fréquence au cours des dernières décennies. Ces dégradations environnementales se répercutent directement sur l’économie, l’alimentation et la santé des populations et par voie de conséquence, contribuent à l’augmentation des flux migratoires
et de l’extrémisme violent. La Grande Muraille Verte doit apporter une réponse intégrée à ces enjeux cruciaux de développement humain. Depuis son adoption par les gouvernements des pays saharo-sahéliens, et son endossement par l’Union Africaine en 2007, la Grande Muraille Verte a été définie dans une succession de stratégies et de plans d’actions, permettant d’affiner son ambition d’une « Afrique verte, fertile et prospère, débarrassée de la famine et des images d’enfants malnutris et de cheptel famélique ». La Grande Muraille Verte, du fait de son ampleur régionale et de son approche holistique des enjeux de développement, est une initiative panafricaine innovante. Elle attire l’attention d’autres pays qui souhaitent rejoindre la dynamique. Soyez en fiers, soyez en digne !
Pour en savoir plus sur le ReSaD rendez vous sur resad-sahel.org