« Sur le terrain, NC de durable n’est possible sans la participation d’une société civile organisée qui se situe à tous les niveaux de la décision et de la mise en œuvre ». Dans ce papier de position sont détaillées auprès des organisations de la société civile les bonnes raisons de se mobiliser pour une considération de leurs actions au bénéfice des objectifs de la Grande Muraille Verte.
Dans les 11 pays de la Grande Muraille Verte, nous – organisations de la société civile – intervenons à la maille la plus fine à l’échelle des territoires et des populations dont nous avons la confiance. Nous expérimentons, développons, adaptons de manière participative.
Nous sommes pionniers comme le démontre l’apport de nos organisations aux dynamiques de l’agroécologie. Le rapport coûts-bénéfices de nos actions est souvent plus positif comparativement aux projets menés par les grandes institutions. Le ressenti de nos actions sur la vie des populations est immédiat. Nous conduisons avec les paysans et les paysannes une multitude de petites actions localement et nous disposons d’une d’expertise dans les territoires qui peuvent facilement être agrégées dans des projets à large échelle.
Beaucoup de nos organisations reconnaissent dans la GMV un cadre pertinent pour relever les défis du Sahel et chaque jour, nous sommes davantage reconnus par les décideurs de la GMV, à travers leurs discours, pour notre contribution réelle à l’initiative. Pourtant nos actions, les pratiques que nous développons, les résultats que nous atteignons souffrent toujours d’une trop faible considération. Par exemple, le dernier rapport sur l’état de mise en œuvre de la Grande Muraille Verte, publié en 2020 ne prend pas en compte l’étendue et la multiplicité de nos actions. Et ce n’est pas normal !
Pour en savoir plus sur le ReSaD rendez vous sur resad-sahel.org